Artista visual de raíz ancestral Williche. Autodidacta. Comenzó en torno al año 2013, siendo trabajador de una tienda de enmarcaciones (desde 1996). Trabaja con una técnica propia de humo, fuego y agua sobre superficies variables: restos de lino, algodones, soportes en desuso, junto a la composición de objetos recogidos, rocas, sal, madera o arena entre otros. Todos ellos son elementos fundamentales al dibujar y graficar imágenes inspiradas en el imaginario del relato tradicional Mapuche/Williche. El paisaje resignificado y entendido desde una mirada sociocultural capitalina, despojada de sus orígenes, son parte sustantiva de la cosmovisión presente en sus obras. La recolección de elementos simples que operan como ecos de una etérea memoria indígena fruto de incontables diásporas. Por ejemplo, de su familia. Su trabajo tiene una necesidad constante de búsqueda de ese olvidado pasado común que evidencia/clausura la historia oficial, y de la cual todos somos parte de una forma u otra. En su obra actúan la subjetividad y sutilezas plásticas, como desplazamientos pictóricos, esbozados en tanto espacio de reflexión que aspiran a reanimar una sensibilidad perdida, formando un hilado en puntadas de Fitrün (humo) y Ko (agua), transmutados en memoria, huellas y vestigios. El Kütral (fuego), como herramienta de trabajo, material ancestral donde descubre características que también lo definen como persona: simple, volátil y escurridizo, pero posibilitando un encuentro reiterado con quién es: Treuquemil, y con quienes fuimos y seremos.
_français
Artiste visuel autodidacte aux racines ancestrales de Williche, il a commencé à créer de l'art alors qu'il travaillait dans un magasin d'encadrement en 1996. Il utilise sa propre technique unique combinant la fumée, le feu et l'eau sur des surfaces variables : bouts de lin, coton et autres matériaux jetés, en plus de poser avec des objets collectés, des roches, du sel, du bois ou du sable, entre autres. Tous sont des éléments fondamentaux pour dessiner et représenter graphiquement des images inspirées des récits traditionnels Mapuche/Williche. Ce paysage re-signifié, dépouillé de ses origines et vu du point de vue socioculturel de la capitale, fait partie intégrante de la vision du monde présente dans ses œuvres. La collection d’éléments simples fonctionne comme des échos d’une mémoire indigène éthérée résultant d’innombrables expériences diasporiques. Celle de sa famille, par exemple. L’œuvre de Treuquemil a constamment besoin de rechercher ce passé commun oublié qui témoigne/clôture l’histoire officielle et dont nous faisons tous partie d’une manière ou d’une autre. La subjectivité et les subtilités plastiques, comme les déplacements picturaux, agissent dans son travail, dessinant un espace de réflexion qui aspire à raviver une sensibilité perdue, formant un fil en points de Fitrün (fumée) et Ko (eau), transmués en mémoire, traces, et des vestiges. Le Kütral (le feu), comme outil de travail, devient un matériau ancestral à travers lequel il découvre des caractéristiques qui le définissent également en tant que personne : simple, volatile et insaisissable, mais permettant une rencontre répétée avec qui il est : Treuquemil, et avec qui nous étions. et qui nous serons.
_english
A self-taught visual artist with ancestral Williche roots, he began creating art while working in a framing store in1996. He employs his own unique technique combining smoke, fire, and water on variable surfaces: scraps of linen, cotton, and other discarded material, in addition to posing with collected objects, rocks, salt, wood, or sand, among others. All of them are fundamental elements when drawing and graphing images inspired by traditional Mapuche/Williche accounts. This re-signified landscape, stripped of its origins and viewed from the sociocultural perspective of the capital, is a substantive part of the worldview present in his works. The collection of simple elements function as echoes of an ethereal indigenous memory resulting from countless diasporic experiences. His family’s, for one. Treuquemil’swork is in constant need of searching for that forgotten common past that evidences/closes off the official history, and of which we are all part in one way or another. Subjectivity and plastic subtleties, such as pictorial displacements, act in his work, outlining a space for reflection that aspires to revive a lost sensitivity, forming a yarn in stitches of Fitrün (smoke) and Ko (water), transmuted into memory, traces, and vestiges. Kütral (fire), as a work tool, becomes ancestral material through which he discovers characteristics that also define him as a person: simple, volatile, and elusive, but enabling a repeated encounter with who he is: Treuquemil, and with who we were and who we will be.
_sábado 3 de febrero 2024_12 horas
Ni lápiz ni pincel; humo, piedra y corazón. Como definir un paisaje más profundo que el real. Más allá de la pintura que siempre representa algo o quiere decirnos una palabra pintada, para pensar, para reflexionar. Mas allá de sólo la estética antes de describir su obra, uno queda en silencio, exactamente la “trampa” de Juan.
Hablemos de atmosfera, lo que mas quieren los pintores que pintan, creo también para los artistas visuales que trabajan con la fotografía, con los neones, las instalaciones etc.
Me refiero a la belleza, aquello tan relativo, pero cuando existe es tan fácil de reconocer y admirar.
Finalmente el paisaje de siempre, el que nos hace ver lo monumental y la sencillez de la naturaleza en un papel. Enigmáticas líneas matemáticas, ¿cuadrantes desde el parabrisas de un misil? Espero que no. Obra que parece estar recién naciendo (aunque no es así) porque la verdad es que nunca ha sido dibujada ni pintada.
Vamos a su origen.
Huilliches, “gente del sur” como los llaman los mapuches, Valdivia al sur.
Chile, Chiloé, Cochayuyos, palitos, cicatrices y péndulos de roca, pedazos de tela sobre tela. Presencia de nuestras raíces. BORORO
_français
Ni crayon ni pinceau ; fumée, pierre et cœur. Comment définir un paysage plus profond que le réel ? Au-delà des peintures qui représentent toujours quelque chose ou qui veulent transmettre un mot peint, qui font réfléchir et réfléchir sur quelque chose. Au-delà de la simple esthétique, avant de décrire son œuvre, on reste silencieux, exactement le « piège » de Juan.
Parlons d’ambiance, ce que désirent le plus les plasticiens qui peignent ; Je pense aussi aux plasticiens qui travaillent avec la photographie, avec les néons, les installations, etc.
Je fais référence à la beauté, qui est si relative, mais quand elle existe, elle est si facile à reconnaître et à admirer.
Enfin, le paysage éternel, qui nous fait voir la monumentalité et la simplicité de la nature sur une feuille de papier. Des lignes mathématiques énigmatiques – des quadrants vus depuis le pare-brise d’un missile ? J'espère que non. Une œuvre qui semble être en train de naître (même si ce n'est pas le cas), car la vérité est qu'elle n'a jamais été dessinée ni peinte.
Revenons à son origine.
Huilliches, « peuple du sud », comme les appellent les Mapuches, Valdivia au sud.
Chili, Chiloé, Cochayuyos, bâtons, cicatrices et pendules rocheuses, morceaux de toile sur toile. Présence de nos racines. BORORO
_english
Neither pencil nor brush; smoke, stone, and heart. How to define a landscape deeper than the real one? Beyond paintings that always represent something or want to convey a painted word, making you think and reflect on something. Beyond the mere aesthetics, before describing his work one remains silent, exactly Juan's “trap.”
Let's talk about atmosphere, which is what visual artists who paint desire most; I think also visual artists who work with photography, with neons, installations, etc.
I am referring to beauty, which is so relative, but when it exists, it is so easy to recognize and admire.
Finally, the landscape of forever, which makes us see the monumentality and simplicity of nature on a piece of paper. Enigmatic mathematical lines – quadrants seen from the windshield of a missile? I hope not. Work that seems to be just being born (although it is not), because the truth is that it has never been drawn or painted.
Let's go to his origin.
Huilliches, “people of the south,” as the Mapuches call them, Valdivia to the south.
Chile, Chiloé, Cochayuyos, sticks, scars, and rock pendulums, pieces of canvas on canvas. Presence of our roots. BORORO
_de jueves a domingo_17 - 19.30 horas